Critiques

Lorsque les aliens envahissent la Terre, Rosalinde retrouve ses vieux instincts d’agent secret. Aidée par son ex ennemi Muchu, la belle blondasse à forte poitrine, elle extermine la vermine et sauve l’humanité. Pour la remercier, les Septs refondateurs lui offrent une place de figurant. En gros, Rosalinde fait iéch’ avec ses discours guerriers, alors on la relègue à l’inauguration des nouveaux supermarchés de la paix, des nouvelles prisons de la paix, des nouvelles frontières de la paix, enfin vous aurez compris ! Seulement voilà, Rosalinde s’ennuie, loin de sa belle Muchu.

Retour en très grande forme pour Jean-Christophe Grangé, en cette période où les polars laissent pourtant souvent la place à la « grande » littérature. Après une excursion un rien lourdingue dans les méandres de la rédemption, Grangé revient certes en terrain connu, mais dans une formule qu’il connaît à merveille. Soit deux flics totalement atypiques - pensez… un vieux briscard à la retraite et un jeune loup en pleine cure de désintox – lancés dans les méandres d’une enquête criminelle qui mélange politique, ancienne dictature, musique classique et assassin pas comme les autres.

Les Editions Nuit d’Avril m’avaient fait découvrir Franck Guilbert, Céline Guillaume, Sire Cédric, Olivier Bidchiren, Estelle Valls de Gomis, Armand Cabasson et, last but not least, Michel Rozenberg : quelle pépinière de talents ! A laquelle vient à présent s’ajouter Franck Ferric.

Dana est devenue la maîtresse de la Tour depuis 10 ans et de nouveaux apprentis ont fait leur chemin. Fenris, le beau et mystérieux elfe-loup-garou est toujours présent et va chercher une jeune adolescente qui fait preuve de pouvoirs fort puissants : elle survit au bûcher destiné à brûler la sorcière qu’elle est. Salamandre, malgré son jeune âge, va jouer un rôle prépondérant pour rendre son domaine à Dana : l’ancien maître trahi par ses apprentis tente de se faire vengeance. Le sort réservé à Dana est « pire que la mort » !

Le futur proche que nous dépeint « Le Jeu de Cuse » (l’action débute en l’an de grâce 2052) n’est pas exactement reluisant, loin s’en faut. Suite à un accident nucléaire survenu à la frontière franco-allemande, le centre du continent se retrouve transformé en un « no-man’s land » durablement contaminé par la radioactivité, vidé de ses habitants. L’Union Européenne s’est pour sa part écroulée du fait de la résurgence de poussées nationalistes multiples.

Voici le dernier tome de la trilogie des Enfants de la destinée de Stephen Baxter et je suis prête à repartir sur la boucle du ruban de Möbius de mes réflexions. C’est-à-dire, l’impression de retrouver le point de départ mais avec la grande différence qu’il s’agit d’un nouvel espace qui s’ouvre à moi. Et j’adore quand mes réflexions sont incitées à se remettre en route pour une autre piste dans un autre cadre. Je trouve que c’est là l’intérêt de la science-fiction.

La vie rêvée d’un ange Le choix de Diana

Tout commence sur les chapeaux de roues dans ce nouvel opus de Graham Masterton. Un jeune couple se fait cisailler dans sa demeure de Virginie – l’action se déroule à Richmond - par un assaillant invisible qui laisse la femme décapitée et le mari en train de se vider de son sang. La police se révèle incapable de relever la moindre empreinte digitale sur les lieux du crime. L’arme ayant servi à taillader le couple, quant à elle, semble s’être tout bonnement évaporée.

Souvent en avance sur son temps, Michael Crichton se fait toujours un plaisir de prendre le grand public à contre-pied, tout en secouant les certitudes de certains donneurs de leçons.