Critiques

On retrouve dans ce roman l’univers des portes de Vangk bien connu des lecteurs de Laurent Genefort. Cette fois, on suit un tueur professionnel qui possède une étrange machine capable de transférer sa conscience dans le corps de ses victimes. Pour abattre sa cible, il emprunte le corps des proches de celle-ci avant de la tuer. Seules les grandes compagnies font appel à ses services car ses honoraires sont très élevés. Il va de monde en monde remplir son rôle d’ exécuteur, franchissant à plusieurs reprises les portes de Vangk.

Vous voulez du suspense ? Vous voulez des histoires de pirates ? Vous voulez jouer à un cluedo géant ? Vous voulez débrider votre imagination ? Vous êtes petit ou grand ? Enfin là qu’importe… Oyez, oyez braves gens, poussez la porte de « L’hôtel étrange ». Son propriétaire, mystérieux chapelier à la réussite fulgurante, vous fera un tour à sa façon. Un tour de monde !

Blessures secrètes La bande des quatre

Je ne vous parle pas d’un, mais de 2 artbooks qui déchirent. Le premier est tiré du forum Café Salé. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, foncez à cette adresse.

A court de carburant et d’argent, Lee Scoresby fait atterrir son ballon dans le grand Nord. Novy Odense est un port glacé, proie de politiciens véreux et d’hommes d’affaires sans scrupule. Les ours « cultivés » se promènent dans la ville, pauvres parmi les pauvres et sujets principaux tant de la peur des habitants que de la vindicte des projets politiques. Alors que Lee décide d’affronter le potentat local, dont le garde du corps est son pire ennemi, il fait la connaissance d’un ours en armure (alors que la loi l’interdit !) : Yorek Byrnison.

Une rue, un soir, la lune écarlate frappe le bitume et Dick tombe sur l’horrible crime. L’éventreur de chiennes a de nouveau frappé. La pauvre caniche n’a pas fait long feu. Ses tripes jonchent l’asphalte et son sang abreuve les égoûts. Soudain, deux chiens policiers débarquent. Dick est un coupable tout trouvé. "Mais je n’ai rien fait" hurle-t-il dans une nuit muette. Rien n’y fait. Dick s’enfuit, coursé par les molosses. Une route à traverser, des phares qui lui éclatent les yeux et un pare-choc qui lui percute le bide. Dick valdingue dans les égoûts.

Ce roman, qui date de 1991 et est le troisième de l’auteur, qui n’a certainement pas encore atteint la maîtrise dont il fait preuve dans Chaga et Kyrinya (deux merveilles non traduites à ce jour), a obtenu en 1992 le Prix Philip K. Dick. Il le mérite largement par son sujet qui est la remise en cause de la rationalité du monde par des incursions venues d’un monde imaginaire, matérialisé par certaines héroïnes.

A l’instant où je vous parle, la Terre connaît l’invasion extra-terrestre la plus incroyable de toute son histoire. De toutes parts, des créatures plus ou moins difformes circulent librement. Elles se cachent dans la nuit, se faufilent dans les bois ou atterissent dans un champ avant de dispraître brutalement. Des témoignages du monde entier relatent les faits. Fort heureusement, l’Humanité réagit. Le Bureau of Alien Species est sur le coup. Il traque la bête, la chope et l’enferme en lieu sûr.

Drôle de vie ! Décidément, drôle de vie qu’a Malïn. À peine son adolescence entamée, que déjà on exige de lui qu’il abrège sa vie encore pleine d’espoir. Tout ça parce qu’il a cette tache sur le bras ! Il est de sang royal et il lui est interdit d’avoir la moindre imperfection. On l’a enfermé ici, dans cette pièce sordide avec comme choix une dague ou un poison. Quel choix, me direz-vous ?

Que voici un bel ouvrage. Un de ceux qui savent mêler la rime à la belle image, un de ceux que vous lisez, un soir d’été, à l’ombre grandissante d’un arbre chaleureux. Alors que les premières lueurs de la lune dansent dans le bois, les fées se rapprochent. Vous les entendez chanter ? Elles dansent, elles rient, couchées sur votre nez, elles s’amusent de vous voir endormi. Ces fées sont votre enfant, votre fille, votre dulcinée, votre aimée, votre envie de douceur et de caresse, votre désir de rêver dans un monde où le gris semble avoir tout détruit. Ici, point de gris.