Rêves qui nous restent (Les)

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Dans cette mégapole tentaculaire qu'est la City, Natalio, flic de classe 5, doit assurer des missions plus ou moins illégales, survit tant bien que mal avec son électroquant, un androïde qui le suit comme son ombre. Il vient de devoir remplacer celui qu'il avait par un modèle ancien, d'occasion, peut-être défectueux, alors même qu'il doit, pour l'entreprise privée qui vend aux riches l'ADN des « rêveurs », ceux qui se sont réfugiés dans un monde imaginaire sous l'effet de drogues, faire disparaître une syndicaliste qui les dérange. Pendant que la Cité sombre peu à peu dans le chaos, nous allons suivre Natalio et son nouvel électroquant, dont les pensées alternent dans les chapîtres du roman, vers la catastrophe finale.

 

L'essentiel de cette dystopie est caché entre les épisodes de la « vie » de Natalio et des « pensées de son électroquant ; c'est la vision de cette « Cité » en train de se déliter. Rien de ce que font nos deux « anti-héros » n'a en fait d'importance, ils n'ont aucune prise sur le monde dans lequel ils évoluent. C'est avant tout les quelques images de ce monde en train de disparaître que nous présente l'auteur. Un monde qui n'est pas tellement éloigné du Chili, de l'Argentine, du Brésil actuel malgré les ajouts science-fictifs...

 

Les rêves qui nous restent de Boris Quercia, traduction d’Isabel Siklodi et Gilles Marie, Pocket n°7311, 2023, 207 p., couverture de Julien Rico Jr, cat. 5B, ISBN 978-2-266-32972-9

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