Réflexions sur 2019

Dans le petit monde de Phénixmag, 2019 est une année à oublier.

Début janvier, Marc Bailly, Marc Van Buggenhout, Daphnis Nobody et moi (les Belges de l’équipe) avons accompagné Bruno Peeters vers sa dernière demeure dans une église bruxelloise alors que 30 cm de neige donnaient une teinte blafarde à la lumière. Bruno, c’était l’humour anglais, c’était Monsieur Nouvelles sur le site. Une plume cultivée qui a rédigé pas mal de préfaces ou postfaces pleines d’informations, de nuances et de connaissances, en toute humilité. Bruno, c’était un des membres de Phénix quand c’était une revue imprimée, « Once upon a time ». C’était aussi un grand connaisseur en musique classique, passionné d’opéra et reconnu pour cela dans le milieu musical.

Pour finir sur une touche amusante, Bruno, lors de nos petits rendez-vous rédactionnels dans les restaurants, c’était le distrait qui demandait du vin dans un restaurant pakistanais avant de comprendre que là, il devrait boire un thé – ou de l’eau – avec son repas.

Puis ce fut le départ de Freddy François. Un homme de cœur, blessé par la vie, brisé par la maladie, dépourvu de la plus petite hypocrisie, un vrai, un pur. Freddy, c’était les jeux vidéo, les films gore et d’horreur mais seulement en DVD. Monsieur DVD-Blu ray qui s’occupait de l’actualité des publications. Freddy, c’était le copain fidèle pour ceux qui ne l’avaient pas trahi, un Français du Nord que nous regretterons toujours de ne pas avoir rencontré en vrai. Quand on a cinquante ans, on pense qu’on a encore le temps et on parle sans cesse de ce barbecue, jusqu’au jour où on apprend qu’il n’aura jamais lieu dans ce monde, que Freddy est parti plus tôt.

Pour Freddy, la note amusante était qu’il oubliait toujours où il avait noté ses codes d’accès et donc on changeait ses logins à la demande, avant de lui servir de mémoire/sauvegarde.

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Personnellement j’ai pu voir pas mal de films, mais je pointerai Le chant du loup comme le plus marquant. Once upon a time… in Hollywood, Rocketman, Star Wars : l’ascension de Skywalker, Creed II, Green Book, La mule sont d’autres films que j’ai beaucoup appréciés.

En littérature, je continue à découvrir les auteurs islandais comme Indridason, Ragnasson, ou le Français Mo Malø, les Norvégiens Jo Nesbø et Jorn Horst…

Mentions spéciales réussite à Vindicta de Cédric Sire et Qaanaaq de Mo Malø.

Oui, j’ai peu lu de la SFFF, embarquée dans les polars et les thrillers. Idem pour les séries télé que j’ai négligées tout du long de l’année (juste bien émue par la fin d’Une famille formidable que j’ai suivie depuis le début). Et même pas pour Game of Thrones que j’ai abandonné en saison 5.

Voilà et pour 2020, aucune résolution sauf prendre les choses comme elles viennent avec le moins de prise de tête possible… et de regarder les photos de voyage de Marc Bailly !