Porte (La)

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Le diable s’est dévoilé. Un vent d’apocalypse souffle sur le monde. L’Enfer est sur le point de se déverser sur Terre.

Une course contre la montre est lancée pour organiser les défenses. Les hommes doivent s’unir pour combattre le mal.

Mais la marche de manœuvre est mince et il ne reste que peu d’espoir pour libérer l’humanité.

Il faut trouver… la porte… 

 

Avec La porte, Jean-Baptiste Leblanc apporte la pierre finale à sa trilogie consacrée au Cauchemar de Cassandre.

Ce volume se veut plus ésotérique que les précédents qui étaient, à mon sens, plus axés sur l’aspect thriller. Une évolution logique au vu de l’histoire que l’auteur met en scène.

Nous retrouvons les personnages des volumes précédents, en proie à leur quête et à leurs démons. Il est très difficile de parler d’un roman de Jean-Baptiste sans spoiler tant ils sont riches et tant le moindre détail a son importance.

L’écriture de l’auteur a évolué au fil des tomes et s’est plus mise en place. Il privilégie autant l’action que les émotions et je dois dire qu’il fait extrêmement fort. Chaque personnalité est fouillée et l’auteur nous invite à découvrir autant leur part de lumière que de ténèbres.

Jean-Baptiste est un orfèvre, un obsessionnel (dans le bon sens du terme) qui ne laisse absolument rien au hasard. Vous pouvez être sûr que le moindre détail, même le plus insignifiant, va avoir des répercussions sur la suite. Et des rebondissements, vous en aurez.

L’autre tour de force de l’auteur est de baigner dans un univers fantastique tout en s’assurant, tant par des sources tant historiques que religieuses, de la crédibilité de son histoire.

Certains lecteurs pourront quand même ressortir frustrés de cette lecture car certaines réponses ne sont pas clairement données mais, personnellement, j’apprécie ce genre de fin.

Si vous aimez les thrillers fantastiques, je ne peux que vous encourager cet auteur qui manie les émotions et l’action à la perfection.

La porte par JB Leblanc, 473 pages, 23 €, 979-10-90-623-12-5, Val Sombre

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