Lucia

Auteur / Scénariste: 

À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.

À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».

Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.

Une nouvelle héroïne aussi attachante que coriace… sur la piste de crimes inouïs

Les coulisses inquiétantes d’une des plus vieilles universités d’Europe.

 

Voilà que je lis mon premier Bernard Minier. On m’a tant parlé de cet écrivain qu’il fallait bien que je commence un jour.

Comme souvent dans les polars modernes, l’héroïne, ici Lucia, une nouvelle venue dans le monde de Bernard Minier, est évidemment sauvage, désobéissante, à la vie personnelle chaotique et aux méthodes borderline.

Des meurtres aux mises en scène s’inspirant de tableaux, eux-mêmes inspirés de l’œuvre d’Ovide. Quelques rebondissements comme il se doit, des fausses pistes.

Bernard Minier possède une écriture agréable, fluide, sans fioritures et on passe un bon moment de lecture. C’est un bon conteur d’histoires, mais, pour ma part, il manque ce petit quelque chose de surprenant. Je ne dévoilerai pas le nom de l’assassin à la colle, mais cela ne m’a pas surpris. Et c’est ce que je reproche le plus à ce genre de livre, la non surprise. Cette émulation qui fait que bon sang, j’y avais pas pensé.

Un roman pour passer quelques heures agréables, mais sans grande surprise en ce qui me concerne.

 

Bernard Minier : Lucia, XO Editions

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