Club des mauvais jours (Le), Lady Helen T1

Quand une jeune Anglaise entre dans le monde lors de sa présentation à la reine, on attend d’elle deux choses : qu’elle fasse honneur à sa famille et qu’elle se trouve un mari riche, qu’il soit laid et vieux étant des détails.

Mais lady Helen a une « tare » : sa mère est considérée comme une traitre à la Couronne.

Et pourtant, lors de sa présentation devant la reine, celle-ci lui chuchote un « Ne croyez pas tout ce qu’on vous dit sur votre mère » des plus surprenants.

Qui était sa mère ? Et qui est-elle ?

Le tout sous le regard très troublant de lord Carlston, qui semble avoir des relations très haut placées pour se faire imposer là où on souhaiterait qu’il ne mette pas les pieds.

Pour être franche, au début, j’ai cru à bluette d’une ado nunuche dans un Empire à la mode victorienne.

Puis très vite, on se pose des questions et les réponses apportées par Alison Goodman sont originales.

Lady Helen est finalement une féministe avant l’heure et découvrir ses pouvoirs l’oblige à faire des choix, alors qu’il n’y en a aucun de « vraiment » bon.

Je n’en dirai pas plus, pour garder le suspense et vous laisser découvrir l’originalité de l’histoire.

Pour ma part, je trépigne de lire la suite, même si cet ouvrage est étiqueté « jeunesse », il est envoutant.

Le club des mauvais jours, Lady Helen T1 par Alison Goodman, traduit par Philippe Giraudon, Gallimard Jeunesse.