Dernière arme (La)

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Attention attention, best-seller en puissance. Nathan Love est de retour ! Le profileur zen revient après l’affaire du « Dernier Testament », qui a connu un réel succès : Prix du Polar en 2005, traduit en plusieurs langues. Voici « La Dernière Arme », sa deuxième enquête peut-être encore plus puissante que la première… C’est dire !

J’attendais ce deuxième opus avec impatience tant j’avais adoré le premier volume « Le Dernier Testament », et je n’ai pas été déçu. C’est le genre de bouquin où on est pris entre deux sentiments. Chaque page nous donne envie de continuer, mais plus on avance, moins on a envie de le terminer. Sentiment contradictoire, difficile à comprendre, mais tellement vrai…

Nathan Love est un as du profiling qui, après sa première enquête, s’est complètement retiré du monde pour vivre dans une solitude totale Il se voit rappelé à la vie par Sylvie Bautch, une profileuse belge. En effet, de par le monde de jeunes et jolies femmes intelligentes disparaissent.

A Paris, au cours d’un dîner, Annabelle Domange disparaît au nez de ses convives.

A Washington, Galan Ryler s’évapore dans un taxi en pleine circulation.

A Tokyo, Suyani Kamatsu se volatilise dans une ruelle.

Elles sont 247 à disparaître à travers le monde. Les victimes, qui en plus d’être belles et intelligentes, occupent des postes clés auprès de chefs d’Etats ou de riches industriels. Elles sont leur collaboratrice et/ou leur maîtresse.

L’enquête piétine, la pression monte. Nathan Love, le profileur de génie, est indispensable à la résolution de cette enquête.

Il va voyager de par le monde. Du Japon au sud de la France, en passant par le Rif africain, la mer de Chine et les Balkans. Au fil de son périple, il sera de plus en plus seul. Tous les enquêteurs sont tués ou mutés.

Nathan découvrira un monde cruel, la face cachée de l’humanité va lui être révélée. Un terrorisme d’un nouveau type fait son apparition. Les fondements même de notre économie sont bousculés. Il abordera la mondialisation, la prospérité, la mafia du sexe…

Dans ce deuxième roman mettant en scène Nathan Love, mais quatrième roman de l’auteur, on retrouve évidemment la philosophie zen de l’enquêteur, sa vision du monde, son efficacité, son intelligence, sa connaissance de la nature humaine et du terrain.

Des personnages du premier roman « Le Dernier Testament » reviennent ici pour apporter à l’histoire une autre dimension, une dimension encore plus affreuse, encore plus abyssale.

Il y a des moments dans la vie où il faut baisser pavillon, où il faut s’incliner, où il faut reconnaître le talent. Et du talent, Philip Le Roy en a, c’est évident. Il allie intelligence, clairvoyance, humour, regard vivace sur le monde, action, réflexion…

Philip Le Roy est un vrai manipulateur et on aime ça. Il parvient à interpeller ses lecteurs, à les faire voyager, à les faire réfléchir et à les divertir tout à la fois.

Philip Le Roy a inventé un nouveau concept. Il a créé le livre-happeur. Une fois qu’on ouvre un de ses romans, on ne peut plus s’en détacher, on est littéralement happé par l’histoire. Philip Le Roy est un écrivain extraordinaire. On se rend compte qu’on est face à quelque chose d’intelligent, face à quelque chose qui va nous faire voir le monde différemment, face à quelque chose qui va nous changer. Non seulement ce livre va vous divertir, mais va aussi vous rendre plus… à l’écoute de ce qui vous entoure.

Né en 1962, Philip Le Roy est imprégné par Hitchcock, Kubrick, De Palma ou Tarantino. Initié aux arts martiaux et bassiste rock à ses heures, c’est un écrivain en pleine maturité, un écrivain en phase avec son époque.

Interviews 01, 02, 03.

Philip Le Roy, La Dernière Arme, 618 p., Au Diable Vauvert

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