Imaginaire

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La lycanthropie

Oui, qui a peur du loup ? Cette peur est enfouie au plus profond de l’inconscient collectif. Elle hante les contes de tout temps et de tout lieu. Elle est partie prégnante de nos fantasmes. Sans doute quelques obscures ou profondes explications psychanalytiques pourraient-elles venir à bout de nos frayeurs ; les théories freudiennes ont sans doute flirté souvent avec les littératures de l’imaginaire. De plus, il ne s’agit pas, j’oserais dire, d’un simple loup dans ce qui nous intéresse, mais d’un loup-garou, qui se transforme à la pleine lune.

30/03/2007 16
La chair des vivants a-t-elle meilleur goût que celle des morts ?(5)

Peut-être la réponse à la question sur laquelle nous planchons depuis quatre articles déjà se situe-t-elle du côté de l’ethnologie et de l’ensemble des études réalisées sur les peuplades endocannibales, ces divers groupes humains qui mangent les anciens de la tribu afin de les garder en leur sein ?

23/03/2007 2
Les fantômes

Au début des années 60, il existait un groupe de rock qui s’appelait Les Fantômes, et dont le guitariste soliste était… Écossais. Eh oui, ça ne s’invente pas. L’Écosse est par définition la patrie des fantômes, mais on pourrait dire la Grande-Bretagne dans son ensemble. Et c’est pour cela qu’en 1887, fut publiée la nouvelle d’Oscar Wilde, l’auteur au portrait transformiste, intitulée « Le fantôme de Canterville ».

16/03/2007 16
La chair des vivants a-t-elle meilleur goût que celle des morts ?(4)

Nous avons donc écarté, lors des précédentes livraisons de cette série d’articles, nos deux premières hypothèses visant à expliquer la raison pour laquelle les zombies préfèrent se nourrir de notre chair plutôt que de celle de leurs semblables. Ils n’agissent pas ainsi pour une question de valeur nutritive des entrailles qu’ils ingurgitent, ni pour se repaître de la peur qui nous saisit à leur vue. La réponse se trouve ailleurs.

16/03/2007 2
La chair des vivants a-t-elle meilleur goût que celle des morts ?(3)

Nous sommes arrivés à la conclusion, avec le deuxième article de cette série, que les zombies ne se nourrissent pas de la chair des vivants du fait de la valeur nutritive de cette dernière. Serait-ce alors l’effroi qui nous saisit à leur vue qui les motive dans leurs intentions prédatrices ? Notre peur serait-elle contre-productive en ce sens qu’elle les activerait, qu’elle les mettrait en branle et les jetterait à nos trousses ? La capacité de l’espèce humaine à connaître la peur (capacité dont les zombies semblent bien dépourvus) enclencherait-elle la course-poursuite à nos dépens ?

10/03/2007 2
Les vampires

Qui ne se souvient pas des films de la Hammer ? Bien que Christopher Lee ait sévi dès 1958, j’ai vu ses films dans la seconde moitié des années 60. J’habitais alors dans une station balnéaire, et après un Dracula bien remuant pour les nerfs, c’était le retour du cinéma dans les hululements du vent et les bruissements inquiétants de la mer. Autant dire que ça prolongeait l’ambiance et que le sommeil était ensuite difficile à trouver.

09/03/2007 16
La chair des vivants a-t-elle meilleur goût que celle des morts ?(2)

Après avoir posé avec le premier article de cette série les grandes lignes de notre réflexion – i.e. pour quelle raison les zombies préfèrent-ils la chair des vivants à celle de leurs congénères morts-vivants ? - penchons-nous maintenant sur la question que nous abordions en conclusion : les zombies se nourrissent-ils de la chair des vivants du fait de sa valeur nutritive ? Mais diantre, que possèdent donc les vivants dont les morts sont dépourvus ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la réponse n’est probablement pas à chercher du côté de la valeur nutritive de leurs entrailles.

02/03/2007 2
La chair des vivants a-t-elle meilleur goût que celle des morts ?(1)

On assiste depuis quelques années déjà à la résurgence d’un genre cinématographique que l’on croyait moribond : celle du film de zombies. C’était sans compter sur la capacité innée qu’ont les morts-vivants à revenir sur le devant de la scène. Rien n’est plus malvenu en effet que d’enterrer trop vite un « revenant » de ce type.

23/02/2007 2
Les manifestations diaboliques

Il fut un temps, avec un tel sujet, j’aurais probablement risqué le bûcher. Bon ce n’est pas que l’obscurantisme soit totalement terrassé, mais tant pis, j’assume et j’y vais. En tant que manifestation du diable, en 1967, Ira Levin frappait fort avec son roman « Un bébé pour Rosemary » , l’histoire d’un jeune couple dont la femme est enceinte et qui emménage dans un curieux immeuble. Tous les ingrédients d’une bonne ambiance diabolique sont réunis : mauvaise réputation dont jouit l’immeuble, existence de voisins curieux aux yeux bizarres ; oui, tout cela ne peut qu’amener de justes frissons.

16/02/2007 16
Le dédoublement de personnalité

« Un ange ou un démon habite sous ma peau » chantait Alain Kahn, rocker dit « décadent », dans les années 70. C’est sans doute là la substantifique cause du dédoublement de personnalité. Dans « M le maudit » le génial Fritz Lang explore en 1931 ce thème à sa manière.

09/02/2007 16

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