Rêve de Miranda (Le)

Comment un pélican peut-il se soucier de l’avenir de Miranda, se demande Martin, alors qu’il grelotte dans un coin, perdu dans la ville et dans sa tête. Miranda, sa sœur, est tombée de vélo et se trouve à l’hôpital, en danger de mort.

Mais le pélican sait que Miranda est un des 7 enfants qui doivent sauver le Grand Rêve, celui qui s’enfuit maintenant que les enfants s’isolent pour jouer aux jeux vidéo.

Et bien sûr, il FAUT le pouvoir des 7 pour sauver les pays de l’Autre Côté.

Martin accompagné de 5 animaux doit retrouver Mardouk, à n’importe quel prix, pour sauver les enfants. En chemin, il perdra ses compagnons mais se battra malgré l’adversité.

On trouve ici un peu de toutes les œuvres majeures de l’enfance : de Peter Pan au Magicien d’Oz, un peu de Pinocchio, d’Alice au pays des merveilles.

L’évolution de Martin est très joliment rendue et si morale il y a, elle est peu originale mais si vraie, si claire et si importante qu’on ne peut pas la critiquer. Le tout avec pas mal d’humour et surtout la présence des animaux animés, qui donne une touche de légèreté.

Même adulte, n’oublions jamais que nier nos mauvais côtés, c’est se nier dans l’ensemble. Se connaître, dans ses forces et surtout dans ses faiblesses nous permet d’éviter parfois d’en être l’esclave.

On remarquera quelques raccourcis, dans les aventures qui pourraient être plus expliquées et dans des décors esquissés sans plus mais l’ensemble est plutôt réussi et plus, vu qu’il s’agit d’un premier roman… prometteur !

Le rêve de Miranda par Marianne Eschbach, illustré par Amandine Labarre, traduit par Christina Stange-Fayos, L’Atalante Jeunesse