1502

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4e de couverture : 1502. Les Borgia règnent sur l’Italie. Le pape Alexandre VI, de son vrai nom Rodrigo Borgia, apprend que l’on vient de retrouver un indice qui permettrait peut-être d’expliquer, cinq ans après les faits, le meurtre mystérieux de son fils aîné, Juan. Une amulette dont celui-ci ne se séparait jamais est en effet réapparue près du corps d’une inconnue assassinée à Imola, siège de la cour de son autre fils, le Prince César Borgia. Il charge alors Damiata, l’ex compagne de Juan, d’élucider ce mystère.

A Imola, Damiata apprend que le cadavre de l’inconnue, atrocement mutilé, a été confié à l’ingénieur général auprès de César Borgia, un certain Léonard de Vinci, passionné d’anatomie et précurseur de la médecine légale. Alors qu’elle vient de faire la connaissance d’un diplomate florentin, Nicholas Machiavel, en mission secrète auprès du Prince, une seconde femme est retrouvée assassinée dans des conditions tout aussi atroces. Damiata, aidée de Leonard de Vinci, l’éminent scientifique, et de Machiavel, le fin connaisseur de l’âme humaine, se mettent alors sur la piste d’un tueur.

Ce livre est d’une telle densité que le résumé me semblait une épreuve. J’ai donc pris celui que l’éditeur a mis sur le volume.

Solidement documenté, « 1502 » nous parle de Leonardo Da Vinci, de Niccolo Machiavelli jeune diplomate, des papes corrompus de l’époque, vils revendeurs de grâce, jouisseurs de tout plaisir, assassins, conspirateurs… et le tout dans une série de meurtres d’un sérial killer de l’époque.

Michael Ennis aurait fait pas loin de 10 ans de recherche et cela ne semble pas étonnant. L’auteur a mis au point un mystère complexe, jouant sur l’intelligence et les connaissances modernistes de Da Vinci, sur la psychologie de Machiavel et introduit un personnage féminin sous la forme d’une courtisane.

Le livre est mené tambour battant, peut-être parfois un peu trop vite même, j’avoue avoir été perdue une ou deux fois au détour d’un chapitre ou d’un paragraphe (et alors le temps de s’y retrouver semble être une longueur), noyée sous les détails à réorganiser pour suivre l’esprit enfiévré des héros et de l’auteur.

Michael Ennis réussit malgré tout à nous faire palpiter avec un thriller qui se passe 500 ans en arrière et semble toujours totalement moderne ! Une intrigue digne des séries policières les plus diaboliques d’aujourd’hui.

1502 par Michael Ennis, traduit par Caroline Nicolas, Cherche Midi

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