Dimension Skylark 1

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Si la série des voyages du Skylark (L’Alouette), qui comporte quatre romans dont ce volume nous redonne les deux premiers, est un grand classique du space opera dont la lecture plaira aux nostalgiques, il faut néanmoins reconnaître que, toute indispensable que soit cette reparution, elle aurait mérité un autre titre. Les volumes Dimension, jusqu’à présent, étaient des anthologies ou des compléments de l’œuvre de référence, pas des Omnibus.

 

Sinon je ne suis pas sûr que le fait de mélanger le texte paru en 1929, celui paru en France en 1954 et aux USA en 1958 ne rende pas la lecture pénible à ceux qui ne sont pas, seulement, à la recherche d’une exégèse. Et il est recommandé de pousser la suspension d’incrédulité jusqu’à oublier qu’il y a une différence (en particulier d’unités de mesure) entre les vitesses et les accélérations...

Moyennant cette acceptation d’une fantaisie totalement débridée, le lecteur pourra apprécier les exploits des héros et la constitution d’une Confédération Galactique dont notre héros principal deviendra le président du Conseil. Que ce volume paraisse presque immédiatement après la celle des trois premiers volumes de John Carter oblige à un parallèle assez immédiat, les scénarios étant assez ressemblants, mais le cadre choisi par E. E. « Doc » Smith étant infiniment plus large... Du « planet opera » de Burroughs, on passe, quelques années plus tard, au space opera galactique... Un long moment de plaisir sans spéculation réelle... Les explications « scientifiques » de John Campbell qui clôturent le livre ont un goût de mensonge stupide tout à fait délicieux...

 

Dimension Skylark 1 d’E. E. « Doc » Smith, traduits par M. Bertin, traduction révisée par Jean-Marc Lofficier et Martine Blond, Rivière Blanche, série Fusée 47, 2016, 627 p., couverture de Timothée Rouxel, 40€, ISBN 978-1-61227-530-7

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