Des images et des bulles

  Un jour, elle détourne son regard et d’une voix décidée, elle vous dit : « Tout est fini, Simon. Je ne reste pas ». Puis la porte claque. Vous courrez à votre balcon et vous hurlez son prénom « Anne ! », pendant qu’elle s’éloigne dans la nuit. Les minutes passent. Plus un mot. Plus un bruit. Vous regardez le ciel, mais le ciel reste vide. Vous allumez une cigarette. Elle ne vous réchauffe pas. Vous la jetez et vous rentrez.

Flavius Aetius, chef des armées romaines, s’apprête à affronter Attila le Hun et ses hordes barbares. L’issue de cette bataille décidera non seulement du sort de l’Humanité, mais du destin du Petit Peuple, aujourd’hui plus fragile que jamais. C’est pour cette raison qu’Obéron, Roi des elfes, sort de son isolement. Il mandate deux puissantes fées, Harpya et Dracène, dont la mission sera de convaincre l’empereur Valentinien III de s’allier aux peuples féeriques, assurant ainsi la victoire de Rome et Rome garantissant l’autonomie du Petit peuple.

  Au pays de Chaosland comme dans tous les pays, il y a des méchants et des gentils. Pour se faire des amis, c’est pas difficile, il suffit de gueuler qu’on est l’élu, qu’on va sauver le monde et qu’il faut être plusieurs pour vaincre le grand méchant. Ce dernier s’appelle Jean-Luc. Il veut tout décaniller. Alors, il s’en faut peu pour qu’Elizabeth, Magik Jardak, Petit Jacques, Crevette et l’Elu s’attaquent au Royaume du mal. Enfin, avant ça, il leur faut des armes, bien entendu !

Kain est le prisonnier de Gabriel. Peu de temps après, Cancer est capturé et enfermé dans la même cellule que le jeune héros. Un jeune héros au goût amer. Car il réalise qu’il a été dupé depuis toujours. Il n’est que le héros de pacotille d’une prophétie construite de toutes pièces pour maintenir la population au calme. Seulement, Kain a surpassé toutes les prévisions de Gabriel. Ce dernier sent que le destin de sa ville lui échappe.