Dernières fleurs avant la fin du monde

Dans un futur sans abeilles, des employés, presque esclaves, se chargent de polliniser les plantes et les arbres fruitiers. Le héros, chef d'une « section » d'employés des vergers, se voit offrir un emploi pour apprendre à lire à la fille autiste du Duc, le patron de l'entreprise, laquelle a pour seul désir de jouer du piano. Nous suivons ses révoltes, ses espoirs, son échec dans un monde qui meurt...

Ce genre de textes est, d'une certaine façon, un retour, une réapparition de nombreux textes analogues de Jean-Pierre Andrevon, qui s'adresse aux lecteurs actuels pour montrer que, hélas, le chemin du pire n'a pas vraiment changé depuis quarante ans que nous le connaissons... Pour ceux qui n'ont pas lu en leur temps les œuvres de JPA, il sera une découverte...

Bien écrit, publié dans une collection « mixte », qui s'adresse autant aux lecteurs de « littérature » non spéculative qu'à ceux de SF, cette nouvelle version d'un thème hélas déjà classique, trouvera-t-il un public plus large ? Espérons-le.

Dernières fleurs avant la fin du monde, de Nicolas Cartelet, Mu éditions, coll. Le Labo de Mu, 2018, 174 p., ISBN 978-2-490329-02-3