Captive des hommes de bronze (La)

Auteur / Scénariste: 

Jim n’a que treize ans lorsque la ferme de ses parents est attaquée par une horde de De-Shirs. Ces peuples primitifs, habitants de la planète Mysteria, n’acceptent pas de voir les Terriens prendre possession de leurs territoires. Jim et sa petite sœur Jessica, alors âgée de trois ans, sont les seuls rescapés du massacre. L’adolescent réussit à s’échapper à la faveur de la nuit, au milieu d’une jungle peuplée de monstres terrifiants.

Douze ans plus tard, Jim est devenu un jeune homme tourmenté par le souvenir de sa petite sœur qu’il a dû abandonner derrière lui pendant cette nuit de cauchemar. Rompant avec la vie confortable qu’il mène sur Terre, et afin d’honorer la promesse qu’il a faite à Jessica de revenir un jour la chercher, Jim s’embarque pour Mysteria.

Il faut savoir que cette planète peuplée de plantes carnivores et de créatures fabuleuses, avec sa nature époustouflante, représente une bouffée d’espoir pour une Terre surpeuplée et polluée. Elle est surtout celle de son enfance.

Hélas, à peine débarqué, les obstacles s’accumulent pour Jim. Le jeune homme découvre avec horreur et émerveillement un monde vierge et sauvage, très différent des illusions qu’il entretenait dans son souvenir. Jessica est-telle toujours vivante ? Retrouvera-t-il sa trace au milieu de cette jungle impitoyable ? Et si les ombres grises qui hantent son esprit étaient la manifestation d’un don précieux, méprisé des humains mais bien connu des De-Shirs ?

Autant de questions qui trouveront leurs réponses au fil des pages, du moins partiellement, puisque ce premier livre ce termine sur un cliffhanger qui n’attend que sa suite.

 

En ce qui me concerne, malgré ce rythme trépidant et quelques idées bien trouvées, je n’ai pas vraiment réussi à m’immerger dans l’univers de Mysteria, ou du moins pas tout au long du roman. La cause à une intrigue parfois un peu facile et globalement sans surprise ? Ou peut-être aussi aux personnages, trop attendus ?

Malgré tout, c’est avec plaisir que j’ai lu l’ensemble, car la plume de Valérie Simon est une merveille d’orfèvrerie : au talent de conteur s’associe une langue classique, certes, mais riche et ciselée, qui s’épanouit avec bonheur et poésie dans les descriptions de la nature.

 

Un roman plein de péripéties et de dangers, donc, qui enchantera certainement les amateurs d’aventures exotiques et de jolie langue française.

 

La captive des hommes de bronze par Valérie Simon, L’Archipel

 

Type: 

Ajouter un commentaire