Vœux 2011
2010 littéraire... Découverte tardive de Virginia Woolf- j’ai rattrapé mon retard depuis -, quelques pépites comme L’Etoile noire de Lilian Bathelot( Gulf stream éditeur, Courants noirs) et Le Châtiment des flèches de Fabien Clavel (Pygmalion Fantasy). 2010 cinéma : Les petits mouchoirs, un bon moment en compagnie de Marion Cotillard, Benoït Magimel, etc., Salt "just for fun". 2010 musique : en début d’année, le concert de Sonia Wieder-Atherton au cirque Romanès, Chants d’est, avec des lectures de poème de Marina Tsvetaeva et Rilke par Fanny Ardant.
D’un point de vue personnel... Tout va bien merci, des sorties, des projets- et je ne peux que croiser les doigts pour que ça continue !!! Entre le prix Elbakin pour Cytheriae (une belle surprise !) , également nominé au prix du livre numérique Sony, et Noire lagune au juke box ados de Montreuil, je ne vais pas me plaindre...
D’un point de vue plus... large. Ce qui m’a marqué : le glissement progressif vers le pire ! Les expulsions massives de sans papiers, l’acharnement contre les Roms, la perte des libertés, les décisions injustes du genre "donner à des associations UP ou des ONG c’est une niche", Wikileaks en danger, les droits en danger, les libertés en danger, les pressions des labos et lobbys - entre autres pour la vivisection -, l’aveuglement des gens, récemment cette p... de mode de la fourrure, les mensonges d’état (des tas aurait dit mon directeur de thèse), la quête désespérée du "père idéal" et du "chiffre" des Français (relisez Malaise dans la civilsation avant de baver devant DSK), l’échec des négociations pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques sur la planète, bien d’autres, etc.
En cette fin d’année, je suis un peu lasse de tout ça... Voilà. Mes voeux pour l’an prochain ? Liberté, égalité, fraternité - pour de vrai. Une sorte de réveil. Que les gens se sortent le doigt du c... - et plus précisément de leur pseudo-cynisme à deux balles datant sinon de Mathusalem du moins de Kant et de l’ultilitarisme anglo-saxon, ou de leur coton-cocon du "je préfère ne pas m’en mêler", ou encore du "moi je", et regardent autour d’eux.