BARZOTTO Laurence (1)

Auteur / Scénariste: 

Bonjour Laurence. Tu es une jeune auteure, Miroir intérieur est ton premier roman. Nous allons en parler. Mais, tout d’abord, peux-tu te présenter ? Qui es-tu ?

Pas facile de parler de soi… Essayons… J’ai 38 ans et je vis en Brabant Wallon, à Court-Saint-Étienne, plus exactement. Ça, c’est pour le côté officiel. En ce qui concerne le côté personnel, je suis une éternelle optimiste. J’essaye de voir le positif en toute chose même si parfois ce n’est pas évident. J’aime les choses simples mais essentielles à mes yeux : les regards, les sourires… Pour finir, le plus important pour moi, ce sont incontestablement ma famille et mes amis. Je ne peux exister sans de véritables relations humaines.

 

Parlons de ton parcours littéraire. Quand t’es-tu dit vouloir te consacrer à l’écriture ? Comment tout cela a-t-il commencé ?

C’est tout récent. J’ai toujours beaucoup écrit (poèmes, nouvelles…) mais je n’ai jamais partagé ces écrits. Puis, il y a environ 5 ans, j’ai perdu mon emploi. Un matin, je me suis assise devant mon ordinateur avec l’envie de raconter une histoire et Miroir intérieur est né. À cette époque, j’ai participé à un concours des nouveaux auteurs. J’ai franchi plusieurs étapes de présélection mais n’ai pas été publiée. Mon roman est alors resté 4 ans dans un de mes tiroirs et l’année passée, j’ai décidé de tenter de le faire éditer.

 

« Miroir intérieur est le premier ouvrage publié » écrit la 4ème de couverture. Y a-t-il eu d’autres essais de roman non publié ? Et comment as-tu rencontré ton éditeur ?

Non, Miroir intérieur est mon premier roman. Comme c’était une grande première, j’ai simplement cherché sur internet, ne sachant pas vraiment comment m’y prendre. J’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons d’éditions et j’ai reçu 2 réponses positives. J’ai choisi Edilivre car l’autre maison d’édition était à compte d’auteur.

 

Commencer par un roman est une gageure. As-tu écrit (et/ou publié) des nouvelles ? Ou le genre t’attire-t-il moins ?

J’ai écrit des nouvelles de quelques pages dans mon adolescence mais le genre m’attire effectivement moins. Peut-être qu’en vieillissant, j’y reviendrai.

 

Ton roman semble assez autobiographique. Est-ce un peu ton école que tu décris ? Et les filles et garçons protagonistes du livre sont-ils issus de tes souvenirs ?

Un peu, oui. J’ai, en fait, repris des éléments de trois écoles des environs. Je me suis basée sur mes souvenirs de cette époque et j’ai aussi beaucoup interrogé mes sœurs qui avaient une quinzaine d’années au moment de l’écriture.

En ce qui concerne les personnages, ils sont purement fictifs.

 

Question directe : Mélisande te ressemble-t-elle ?

Je pense que l’on met toujours un peu de soi dans ses personnages principaux sauf peut-être quand on raconte l’histoire d’un serial-killer et encore…

 

Le côté fantastique de ton livre est assez limité finalement : le reflet qui se brouille au début, le retour au monde d’avant à la fin. As-tu voulu ce fantastique dès le départ ou s’est-il imposé en cours d’écriture ? Car, en fait, en refermant le livre, on ne pense plus qu’à cet élément !

Je l’ai voulu dès le départ. En commençant à écrire, je savais déjà exactement comment le roman allait finir et l’élément fantastique était indispensable.

 

Miroir intérieur est un roman de littérature « jeunesse ». Une demande de l’éditeur ou une envie personnelle ?  Et, question bateau : as-tu ressenti une contrainte particulière à écrire pour des ados ? As-tu eu des réactions de leur part ?

C’est une envie personnelle. C’est d’ailleurs moi qui le présente ainsi, chez l’éditeur, il est repris sous la dénomination « roman psychologique ».

Je voulais écrire cette histoire pour les ados et je n’ai donc ressenti aucune contrainte. Ce ne fût que du plaisir.

J’ai eu quelques réactions plutôt positives. L’histoire d’amour plait beaucoup aux adolescentes.

 

Tu as un style limpide et aisé. Quels sont tes goûts littéraires ? Et tes écrivains préférés ? Reconnais-tu certaines influences ?

Merci.

Mes goûts sont assez éclectiques. J’aime beaucoup les thrillers, la littérature à suspense comme par exemple Harlan Coben, Nevada Barr ou Guillaume Musso mais je lis aussi Paolo Coelho ou des récits historiques comme  Jamais je ne vous oublierai  de Félix Gutmacher.

Je ne sais pas si on retrouve leurs influences dans mon style d’écriture, à vous de le me dire !

 

Lorsque qu’elle découvre son « nouvel » univers, ton héroïne écrit : « Je ne me pensais pas aussi douée, je devrais peut-être me mettre à écrire des scenarii de science-fiction » (p. 45). As-tu eu envie d’écrire de la SF ? Quel est ton sentiment pour ce genre littéraire ?

Oui, c’est une envie car j’ai toujours été passionnée par ce genre littéraire. Adolescente, j’ai lu, par exemple, Le village des damnés  de John Wyndham,  Imajica de Clive Barker mais aussi Stephen King et encore bien d’autres.

 

Que ressent-on après la publication d’un premier ouvrage ? En route vers de nouvelles aventures ? Parle-nous de tes projets.

C’est une immense satisfaction personnelle et un plaisir intense de partager ses écrits avec ses lecteurs. Je ne vais donc pas m’arrêter en si bon chemin ! J’écris mon deuxième roman en ce moment et j’ai déjà des idées pour deux autres ouvrages par la suite. Reste à trouver le temps pour coucher tout cela sur le papier !

 

Laurence, merci. 

Critique de Miroir Intérieur ici

 

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