Littérature de l’Imaginaire

Rachel Morgan est une sorcière dans un monde où les créatures féériques, les vampires et autres loups-garous ont fait leur coming-out après une hécatombe chez les humains (dûe aux tomates qui désormais effraient le commun des mortels).

Alors bien sûr, le nom de Frank Herbert est indissociable à tout jamais de son œuvre maîtresse, la gigantesque saga intergalactique que constitue « Dune » et ses déclinaisons multiples - saga que son fils Brian contribue aujourd’hui à poursuivre à l’aide de diverses séries de romans de fort bonne tenue, ma foi. Mais il ne faudrait pas oublier que cet auteur majeur ne s’est pas limité à cet univers où l‘épice est reine, et qu’il a également produit d’autres récits tout aussi recommandables, bien que situés au sein d’autres espace-temps.

Le dernier opus consacré à J.R.R. Tolkien qui est sorti chez Christian Bourgois est une oeuvre unique qui n’existe que pour le lecteur français. Les étymologies proposent un recueil établi par Christopher Tolkien, reprenant les entrées linguistiques qui ont permis de mettre en place les langues elfiques. Cet aspect de l’univers du Seigneur des Anneaux est fondamental car l’auteur y a consacré nombre d’heures et d’efforts afin de faire aboutir sa passion pour les langues.

Recueil de 3 aventures, on découvre des réfugiés à la recherche d’une nouvelle terre pour s’installer. Parmi eux, une magicienne, Larania, un dragon, Ôk, un druide, des nains, des elfes, des gobelins, une princesse de 13 ans. Le résumé est court car les histoires le sont aussi. C’est vrai, c’est 100 % aventure. Et c’est bien là le point faible aussi. On en sait rien du tout de cette civilisation où les dragons parlent et deviennent quasi premiers ministres, où les nains sont ronchons et les rapaces dotés de la parole et d’une approche humaine des choses.