Des images et des bulles

Bonjour. Avant d’attaquer les questions sur « Milo », que pouvez-vous nous dire de votre parcours bd ? Benoît Riviere : La B.D. et moi c’est une longue histoire ! J’en lis depuis tout petit et je suis devenu collectionneur au fil du temps. Puis j’ai eu envie de passer de l’autre côté de la barrière, j’avais quelques histoires à raconter. J’ai d’abord écrit Missy, un one shot à La boite à bulles avec Hallain Paluku, puis j’ai rencontré Philippe Scoffoni. Milo est né.

Ernest, il se lève le matin et part à l’école. Là bas, il tire le pantalon du proviseur, car il aimerait repartir avec sa maman. L’après-midi, il entame son boulot à la banque. Il est directeur et ça ne rigole pas avec les clients, même si ce sont ses enfants. Parmi ses proches, Ernest connaît Gilberte. C’est une dame qui se colle tout le temps à lui ou aux autres, car elle a peur d’être enlevée par des extra-terrestres. D’ailleurs, ils sont là, tout près. Ils attendent patiemment au pied de leur soucoupe volante le moment où elle se retrouvera toute seule.

Qu’arrive-t-il lorsqu’un petit chien s’achète un robot, se baigne avec et que le robot rouille ? Et bien, Petit chien s’en va chercher un réparateur. Mais lorsqu’il revient, la plage est fermée au public. Elle rouvrira l’année prochaine, pour les vacances d’été. Durant un an, Robot reste donc sur la plage et rêve de l’avenir, d’aujourd’hui, d’hier, de sa vie avec Petit chien, de voler par dessus les nuages, de découvrir le paradis, et plein d’autres choses. Car comme chacun sait, c’est long une année.

Le Live noir et Languedolce sont désormais au cœur de la bataille. Il leur faudra vaincre Nicée, les hordes barbares, la terrifiante armée turque, puis ils devront affronter les vertigineuses montagnes du Taurus et, enfin, atteindre Antioche, la cité imprenable, première étape avant Jérusalem.